4 erreurs à éviter dans vos peintures de nature morte

4 erreurs à éviter dans vos peintures de nature morte


La nature morte est une discipline relativement complexe. Pourtant, il est indéniable qu’elle fascine énormément, et particulièrement les plus débutants.
Il est indéniable qu’une composition de nature morte réussie est magnifique, mais parvenir à un tel résultat vous demandera des efforts.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de faire beaucoup de progrès en peu de temps dans cette discipline. En effet, en connaissant quelques astuces à peine, vous verrez que vos toiles seront bien plus abouties qu’auparavant.

Vous l’aurez compris, j’ai décidé de rédiger cet article dans le but de vous donner quelques conseils qui je l’espère, vous permettront de progresser rapidement.
 


La nature morte est une discipline relativement complexe. Pourtant, il est indéniable qu’elle fascine énormément, et particulièrement les plus débutants.

Il est indéniable qu’une composition de nature morte réussie est magnifique, mais parvenir à un tel résultat vous demandera des efforts.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de faire beaucoup de progrès en peu de temps dans cette discipline. En effet, en connaissant quelques astuces à peine, vous verrez que vos toiles seront bien plus abouties qu’auparavant.

Vous l’aurez compris, j’ai décidé de rédiger cet article dans le but de vous donner quelques conseils qui je l’espère, vous permettront de progresser rapidement.
 

 

 

Erreur n°1 : Trop se focaliser sur son sujet
 

Commençons par une erreur très classique dans la nature morte : accorder tellement d’attention à son sujet, qu’on en oublie tout le reste.

En effet, j’ai personnellement observé que les peintres débutants se concentrent trop souvent sur l’objet central de leur composition. Évidemment, ce n’est pas intentionnel, mais c’est un défaut que beaucoup d’amateurs de peinture commettent.
Il faut ici bien comprendre que lorsque vous consacrez tous vos efforts au mélange des couleurs et au dessin de votre « sujet principal », il est très facile de surdimensionner ce dernier.

Cela crée l'illusion que l'objet est à l'étroit sur la toile, et que celle-ci n’est pas adapté au sujet. Et si vous en plus, vous ajoutez ensuite un cadre épais à votre toile, cette impression sera encore plus importante. 

Mon conseil ici est très simple : lorsque vous installez un seul objet, essayez de commencer avec environ 50% d'espace vide en arrière-plan. Cela vous donnera un bon point de départ et donnera au sujet un peu d'espace pour respirer.

À vous d’ajuster ce pourcentage en fonction de vos envies et de votre toile, mais 50% est un bon point de repère.

 

 

Erreur n°2 : Être trop minimaliste
 

Lorsque je dis « trop minimaliste » dans le titre, j’évoque la tendance de certains débutants à refuser d’ajouter quoi que ce soit à leurs compositions de nature morte.
En effet, il est dans l’esprit collectif qu’une nature morte est forcément composée d’un ou deux éléments maximums, qui forment évidemment le sujet principal de la toile.
Pourtant, il arrive souvent qu’une composition nécessite l’ajout d’un ou plusieurs éléments supplémentaires.
Ces derniers viendront ajouter ce « petit plus » qui viendrait finaliser votre toile, et donneraient tout le naturel dont celle-ci a besoin pour être pleinement réussie.
Attention cependant à ne pas ajouter tout et n’importe quoi à votre œuvre. Il faut, dans la mesure du possible, essayer d’ajouter des éléments en rapport avec votre sujet principal.
L’objectif ici est de rendre ce tableau encore plus naturel, et d’ajouter un peu de couleurs à celui-ci.
Par exemple, si vous décidez de peindre un aliment, il pourrait être intéressant d’ajouter des ustensiles tels que des cuillères ou des couteaux.
Ces derniers serviront non-seulement à renforcer le naturel de votre peinture, mais aussi à diriger le regard des spectateurs vers votre sujet principal.

 

 

Erreur n°3 : Négligez la profondeur en nature morte
 

La troisième grande erreur que je retrouve chez les débutants est simple : ces derniers négligent trop souvent la profondeur sur leurs toiles.
Pour bien vous faire comprendre de quoi je parle ici, prenons un exemple.
Admettons que l’on décide de peindre une nature morte simple et classique : des fruits empilés dans un bol.

Ici, les débutants ont trop souvent tendance à penser qu’empiler les fruits les uns sur les autres suffira à donner à l’ensemble de la composition suffisamment de naturel pour que celle-ci soit réaliste.

Pourtant, et c’est sur ce point que je voudrais insister dans cette section, empiler des éléments les uns sur les autres donnera au spectateur l’impression que vous avez peint une simple forme circulaire.
À l’inverse, ajouter de la profondeur à sa composition donnera envie au spectateur de balader son regard sur la toile, de s’attarder sur des détails du premier plan, de revenir sur l’arrière-plan, de regarder la toile dans son ensemble ...

Bref, celle-ci sera bien plus naturelle et vivante avec une touche de profondeur.

Si vous vous demandez comment concrètement vous y prendre pour ajouter de la profondeur à votre œuvre, gardez toujours à l’esprit la règle que j’énonçais dans la partie précédente : n’ajoutez que des éléments en rapport avec votre sujet principal.
Ainsi, dans notre exemple du bol de fruit, nous aurions pu imaginer sortir l’un des fruits du bol pour le placer devant celui-ci, voire pourquoi pas d’éplucher l’un des fruits pour placer ses épluchures juste devant le bol.

Le résultat aurait probablement été plus réussi de cette manière que si l’on était resté sur les 3 fruits empilés dans le bol, vous ne trouvez pas ?

 

Avant de vous parler d'une dernière erreur à ne pas comettre lorsque vous peignez des natures mortes, je vous rappelle qu'en ce moment vous pouvez rejoindre la formation "La Peinture c'est Facile!". Et profiter de plus de 400 heures de cours de peinture ! En ce moment, vous pouvez profiter de 7 jours d'essai offerts en cliquant ici :
 

 

Erreur n°4 : Ne pas utiliser un point de vue en hauteur

 

La quatrième erreur que je voudrais évoquer dans cet article est simple, mais beaucoup trop de débutants commettent celle-ci. Je me devais donc de l’ajouter à cet article !

Il faut ici bien comprendre qu’en nature morte, choisir un point de vue en hauteur par rapport à son sujet, c’est se faciliter la vie.

En effet, un point de vue en hauteur permet au peintre de rendre sa composition beaucoup plus réelle que s’il avait opté pour un point de vue horizontale.

La raison à cela est très simple : la hauteur vous permettra d’utiliser les ombres et les lumières de votre sujet afin que le spectateur comprenne instantanément votre toile. Celle-ci sera bien plus naturelle, et donc bien plus réussie !

 

 

            Cet article à propos des principales erreurs à éviter en nature morte est à présent terminé. J’espère qu’il vous aura permis de corriger certains défauts si vous en aviez, ou de vous forcer à prendre de bonnes habitudes si vous n’en n’aviez pas !

 

À très vite pour de nouveaux articles autour de la peinture,

Bye bye !

 

René Milone

René