4 trucs pour éliminer le syndrome de la toile blanche
4 trucs pour éliminer la peur de commencer un tableau
Être créatif n’est pas donné à tout le monde. Et il n'y a rien de plus intimidant lors de la création que de se retrouver devant une toile vierge.
Les peintres ne sont pas les seuls dans ce cas. Les auteurs et les écrivains connaissent aussi cette même sensation de peur qui nous bloquent et nous empêchent de donner les premiers coups de crayon ou de pinceau.
Mais pas de panique ! Dans cet article, je vous vous donner des solutions qui vous permettront de ne plus jamais être bloqués devant votre toile blanche.
Mais tout d’abord, essayons de comprendre ce phénomène mystérieux.
En tant qu'êtres humains, nous sommes programmés pour ressentir automatiquement de la peur face au danger, que cette menace soit réelle ou imaginaire. Et une des réactions comportementales est de se figer sur place. Parfois, le blocage peut aussi apparaître en plein milieu du processus de création, avec la peur, l'insatisfaction ou la frustration quant à la progression du travail sur la toile. C’est ainsi que les artistes se créent des excuses pour retarder le début d’une peinture et évitent d'affronter et de surmonter leur peur.
Et pourtant, que craignons-nous exactement face à une toile vierge? Il n'y a pas de réel danger physique; au lieu de cela, la peur est basée sur l'inquiétude quant aux conséquences futures possibles. Une peur de l'échec peut empêcher de commencer une peinture.
Vous ne connaissez certainement pas la raison de cette peur, mais cela s'exprime dans une foule d'excuses pour expliquer pourquoi vous ne pouvez pas démarrer votre peinture. Pour éviter ce comportement autodestructeur, il existe des stratégies simples qui peuvent être mises en œuvre dès maintenant. Une fois que vous aurez lu cet article en entier, la peur de la toile vierge ne sera plus un problème.
1- Ne jamais commencer à peindre sur une toile blanche
Préparez votre toile à l’avance en l’enduisant d’une couche de couleur. Mais attention, pas une couche de couleur unie, car vous pourriez avoir le syndrome de la toile jaune, rouge ou brune. Il faut que la toile soit recouverte d’une couche de couleur non uniforme, avec des zones plus pâles et d’autres plus foncées, et où l’on peut voir des coups de pinceau larges et francs.
Vous pouvez préparer plusieurs toiles à l’avance pour vous assurer d’avoir toujours une toile prête pour commencer un tableau. Préparer des toiles de différents formats mais aussi certaines avec des fonds de couleur chaude et d’autres de couleur froide. Profitez-en pour passer vos restes de peinture lorsque vous avez terminé un tableau ou une séance de peinture.
Vous n’aurez plus jamais l’excuse de ne pas avoir de toile prête pour un projet de peinture.
2- Planifiez votre travail
Chaque nouveau projet de peinture devrait commencer par de la rédaction. Sur une feuille de papier, écrivez toutes les étapes qui vous permettront de réaliser votre tableau. Listez le format de la toile, la couleur de fond, la méthode à utiliser pour faire le dessin, la technique de peinture choisie, la succession des couches que vous allez appliquer, les moments où vous allez analyser le résultat en cours, etc.
Durant ce processus, vous vous concentrerez sur le processus et non sur le résultat sur le tableau et vous prendrez conscience de tout ce que vous aurez à faire et toute peur de l’inconnu disparaîtra à jamais.
3- Gardez toujours une attitude positive
Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe, n’ayez aucune crainte. Après tout, ce n’est qu’une toile recouverte de peinture et il n’y a aucun danger, ni pour votre santé, ni pour votre vie.
Tout ce que vous manquez et devez recommencer, et parfois, maintes et maintes fois, sur votre toile, n’est ni un échec, ni une faute grave. Supprimez tous ces mots de votre langage : erreur, faute, je me suis trompé, j’ai manqué, j’ai raté, c’est laid, ce n’est pas beau, etc. Qui sont des mots qui vous feront croire que vous n’avancez pas, que vous perdez votre temps et qui vous bloqueront dans votre travail.
Remplacez les par ce qui est vrai et qui vous permet de vous améliorer, d’être meilleur et d’obtenir de meilleurs résultats : c’est à améliorer, je vais l’arranger, il faut le pâlir, il faut foncer, je dois déplacer ceci, je dois accentuer cela, etc. C’est un vocabulaire plus constructif qui vous permet d’avancer.
Avant d"évoquer avec vous mon dernier truc pour éviter le syndrôme de la page blanche, je vous rappelle qu'en ce moment vous pouvez rejoindre la formation "La Peinture c'est Facile!". Et profiter de plus de 400 heures de cours de peinture ! En ce moment, vous pouvez profiter de 7 jours d'essai offerts en cliquant ici :
4- Offrez-vous les meilleures conditions de travail
Installez-vous au plus bel endroit du moment pour peindre. Sur la terrasse par une belle journée d’été idéale. Dans un endroit de la maison, tranquille et bien éclairé. Faites jouer votre musique préférée et prenez un bon verre de vin blanc moelleux. Mettez-vous en situation de « bonheur » et vous garderez toujours la bonne humeur car dans ces conditions, s’il vous arrive une embûche pendant votre séance de peinture, vous y réagirez avec philosophie et vous direz qu’il n’y a rien de grave. Et comme disait Bob Ross, il n’y a que des « Happy accident ».
Et pour terminer, voici encore quelques conseils supplémentaires :
- Établissez une routine et peignez régulièrement
- Éliminez les distractions qui pourraient interrompre votre séance de peinture.
- Faites des pauses chaque fois que sentez de la fatigue ou une diminution de l’intérêt à votre projet
J’espère qu’après avoir lu cet article, vous ne resterez plus jamais bloqué, figé, les yeux emplis d’horreur, les mains moites et sans voix, devant une toile blanche.
À très vite pour de nouveaux articles autour de la peinture,
Bye bye !
René