5 erreurs fréquentes à éviter dans vos peintures de paysage
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5 erreurs fréquentes à éviter dans vos peintures de paysage
Ah, les paysages ! Montagnes, vallées, arbres, rivières, lacs, forêts… Il y en a pour tous les goûts et ils ne manquent jamais de nous en mettre plein la vue !
En tant qu'artistes peintres, il faut bien avouer que nous apprécions tout particulièrement nous en inspirer pour réaliser nos plus belles œuvres d'art.
Cependant, les peintures de paysage restent des compositions difficiles à réaliser. C'est pourquoi aujourd'hui, j'ai décidé de vous partager les 5 erreurs fréquentes qu'il faut à tout prix essayer d'éviter :
1. Commencer par peindre les détails
De nombreux artistes sont tentés de peindre les détails avant de développer la structure de leur paysage.
Ils ne savent généralement pas par où commencer, ni quelles couleurs mélanger… Parce qu'ils regardent l'image finale au lieu de penser en couches.
Lorsqu'un maçon construit une maison, il commence d'abord par les fondations avant de monter les murs ou de poser les revêtements, n'est-ce pas ?
Eh bien cela se passe exactement de la même manière en peinture !
2. Manquer de cohérence
Lorsque l'on se lance dans une peinture de paysage, il est très important de réussir à créer des jeux d'ombres et de lumières crédibles.
Avant de commencer, nous devrions tous nous poser une série de questions telles que :
- Est-ce que les surfaces planes et horizontales sont plus claires puisqu'elles reflètent le ciel presque complètement ?
- Est-ce qu'au contraire, les surfaces inclinées (comme les pentes et les toits) sont un peu plus sombres ?
- Est-ce que les formes les plus foncées sont généralement les éléments verticaux (comme les troncs d’arbres) car la réflexion de la lumière du ciel y est presque nulle ?
Si un tableau manque de cohérence, notre cerveau va comprendre très rapidement que quelque chose ne va pas, même s'il n'a jamais vu cette scène auparavant.
3. Ne pas percevoir les couleurs telles qu'elles sont en réalité
Notre cerveau (encore lui !) nous trompe tout le temps en ce qui concerne la perception des couleurs. En effet, nous sommes tous nés avec une capacité appelée " la constance des couleurs ". Cette dernière nous fait croire que les couleurs des objets et des choses que nous connaissons sont les mêmes dans des contextes différents.
Quand nous sommes enfants, nous apprenons que les nuages sont blancs, que la mer est bleue, que les arbres sont verts et ainsi de suite. Cela bloque notre cerveau qui ne perçoit pas les couleurs telles qu'elles sont en réalité, c'est-à-dire affectées par des éléments comme l'atmosphère, le ciel, les objets environnants, etc.
Prenons l'exemple d'une fleur blanche : si vous la regardez de plus près, vous verrez qu'en fait, il y a plus de gris (et/ou d'autres couleurs) que du blanc.
En d'autres termes, ce que nous percevons n'est pas ce que nous voyons réellement, mais plutôt le résultat d'un concept préétabli !
4. Ne pas oser modifier ou déplacer un élément
Il n'est pas toujours possible de tout copier exactement comme nous le voyons dans la nature. Dans certains cas, il s'avère même nécessaire de modifier ou déplacer un élément.
En effet, le point focal d’une peinture est la porte d’entrée dans le tableau, et c’est à partir de là que le regard va se promener sur le restant de la composition. Les autres éléments doivent donc jouer un rôle secondaire, mais si l'un d'entre eux est - par exemple - jaune ou blanc, le regard du spectateur risque d'être attiré dans ce coin. Dans ce cas précis, n'hésitez pas à en changer la couleur !
Maintenant, supposons que vous souhaitiez vraiment inclure cet élément, mais sans le modifier. Vous pouvez alors envisager de le déplacer vers un autre endroit.
Dans la plupart des cas, modifier ou déplacer un élément perturbateur afin qu'il attire moins d'attention se révèle être la bonne solution.
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5. Vouloir ajouter absolument tous les détails de la scène
Parfois, une scène est vraiment magnifique… mais beaucoup trop chargée ! Et c’est le travail de l’artiste de la simplifier.
Éliminez les distractions, peu importe si vous peignez sur place ou à partir d'une photo. Tout ce qu'il faut retenir est que vous n'avez pas besoin de peindre chaque petit buisson ou poteau électrique que vous voyez.
Et pour simplifier votre paysage, pensez à regrouper les formes. Reliez les ombres entres-elles en éliminant les petites formes plus légères et sans importance.
Ne vous inquiétez pas des détails jusqu'à la toute fin, et ajoutez-les uniquement si cela est vraiment nécessaire. Sinon, faites confiance à l'œil du spectateur pour interpréter librement votre tableau et libérer sa pensée créative.
Quoi qu'il en soit, gardez à l'esprit que vous apprenez toujours de vos erreurs. Peindre des paysages (ou quoi que ce soit d'autre) est une expérience d'apprentissage continu. Chaque peinture présente des défis, et souvent, ces défis peuvent devenir des opportunités incroyables d'expérimentation et d'auto-amélioration.
Et si vous ne voyez pas les résultats dans vos tableaux actuels, ne vous découragez pas : les suivants bénéficieront sans aucun doute de vos efforts et de la résolution des problèmes que vous allez traverser… Alors à vos pinceaux, prêts, peignez !
À très vite pour de nouveaux articles,
Bye bye !
René