5 erreurs à éviter lorsque l’on débute en peinture de paysage

En tant que lecteur ou lectrice régulier(e) de mon blog, vous savez que la peinture de paysage est quelque chose que j’affectionne particulièrement. 

Et si vous découvrez à peine mes articles, alors vous allez vite comprendre à quel point j’aime cette discipline. 

Mais s’il y a bien une chose qui caractérise la peinture de paysage, c’est que cette dernière est particulièrement complexe. J’ai déjà dédié quelques articles sur ce sujet, et si vous les avez lu, vous savez qu’il y a mille et une chose à prendre en compte lorsque l’on peint un paysage complexe. 

La bonne nouvelle, c’est que ces difficultés ont tendance à s’évaporer avec le temps et l’entraînement, et qu’avec un travail régulier et sérieux, vous ne devriez pas mettre trop de temps à obtenir de merveilleux résultats. 

Mais si vous lisez cet article, c’est que vous en êtes qu’au début de votre apprentissage, n’est-ce pas ? 

Il est donc très important que nous nous concentrions sur les principales erreurs que commettent les débutants lorsqu’ils se lancent dans la peinture de paysage. 

Si vous évitez ces dernières, vous pouvez être certain(e) que vos progrès seront exponentiels ! 

Alors sans plus tarder, lançons-nous dans les 5 erreurs à éviter lorsque l’on se lance dans la peinture de paysage
 

 

Erreur n°1 : Peindre les détails en premier

 

Se focaliser sur les détails est un défaut qu’énormément de débutants ont. Celui-ci est tout à fait normal, car les détails sont ce à quoi pensent tous les novices en peinture. 

En effet, lorsque quelqu’un d’étranger au monde de la peinture se rend dans un musée, il ne se focalisera quasiment que sur les détails de l’œuvre qu’il a en face de lui ... il est donc normal qu’il commence par-là lorsqu’il attrape ses pinceaux ! 

Le problème avec cette méthode, c’est qu’ils se perdent dans les détails, et se posent des questions aussi complexes qu’inutiles comme par où commencer, quelles couleurs mélanger, pourquoi leurs couleurs ne sont pas exactes, etc.

S’ils font cette erreur, c’est parce qu'ils regardent l'image finale, et qu’ils ne pensent pas en couches. 

Quand un maçon construit une maison, il commence par développer les fondations, avant d'apporter le revêtement, les murs, les embellissements, n'est-ce pas ?

Cela se passe de la même façon en peinture. Le dessin et les formes représentent les fondations de la maison. 

C'est sur eux que nous devons nous concentrer en premier. Les formes donnent une structure à la peinture pour permettre à nos couleurs et notre travail au pinceau de bien fonctionner !


 

Erreur n°2 : Peindre chaque élément du tableau séparément

 

Avant de commencer un tableau, vous devez toujours vous poser des questions comme : 

  • « Dans quelle mesure / à quel point cet arbre est-il sombre par rapport à cette montagne ? »
  • « Quelle est la luminosité de la terre par rapport au ciel ? »
  • « Quelle est la luminosité du personnage qui marche sur la piste par rapport au fond ? »

Toutes ces décisions doivent vous aider à relier la composition et à donner une cohérence à votre peinture.
 

 

Erreur n°3 : Faire trop confiance à son cerveau !

 

Notre cerveau nous trompe tout le temps quand il s'agit de couleur et de ton. 

En effet, nous sommes tous nés avec un désavantage appelé constance des couleurs. Cela nous fait croire que les couleurs des objets et des choses que nous connaissons sont les mêmes dans des contextes différents.

Ainsi, lorsque nous sommes enfants, nous apprenons que les nuages sont blancs, que la mer est bleue ou les arbres sont verts. 

Cela bloque notre cerveau pour voir d'autres couleurs qui affectent ces éléments, comme la lumière, le ciel, les objets environnants, etc.

C’est pour cela qu’il est important de comprendre que la couleur réelle est généralement différente de la couleur perçue.

Prenez une fleur blanche comme exemple. Si vous regardez de près, vous verrez qu'en fait, celle-ci est plus composée de gris clair que de blanc pur ! 

Ainsi, bien souvent, ce que nous percevons n'est pas ce que nous voyons réellement, mais un pré-concept que l’on a appris depuis tout petit. Il est donc très important de garder cela à l’esprit lorsque l’on peint un paysage. 

 

Un nuage... blanc !

 

Erreur n°4 : Essayer de reproduire chaque ton tel qu’on le voit dans la nature

 

Cette erreur est un peu difficile à comprendre, je vais donc faire tout mon possible pour rendre l’explication aussi digeste que possible.

Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que nous ne pouvons pas vraiment copier chaque ton tel que nous le percevons dans la nature.

Il est en effet impossible de reproduire chaque couleur parfaitement, et à trop vouloir s’approcher de la réalité, on en oublie souvent la globalité de l’œuvre. 

En effet, un tableau ne doit pas être une composition de X éléments séparés, mais bel et bien une œuvre dans sa totalité. Les couleurs, les tons, les lumières et les ombres doivent se répondre entre eux ! 
 
Concentrez-vous donc sur le fait de ne pas peindre chaque élément individuellement, mais plutôt de vous concentrer sur l’homogénéité du tableau. 

 

 

Mais avant de clotûrer cet article sur LA dernière erreur à éviter pour bien débuter en peinture de paysage, je vous rappelle qu'en ce moment vous pouvez rejoindre la formation "La Peinture c'est Facile!". Et profiter de plus de 400 heures de cours de peinture.

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Erreur n°5 : Ne pas mettre assez de contraste entre la terre et le ciel


Je préfère vous prévenir : il n'existe  pas de formule magique pour réussir ce contraste entre la terre et le ciel. 

Mais de manière générale, le ciel est la source de lumière la plus brillante de la scène après le soleil (à l'exception des zones enneigées et de certaines formes ensoleillées).

Nous sommes trompés par le facteur couleur, car notre cerveau pense que le bleu (le ciel, par exemple) est toujours plus foncé que le jaune (les plaques d'herbe ou arbres en automne, par exemple). 

Nous finissons donc bien souvent par mal interpréter les lumières et les tons de tous ces éléments.

 

 

 

Cet article à propos des erreurs à éviter lorsque l’on débute en peinture de paysage est à présent terminé. J’espère qu’il vous aura plu, et qu’il vous aura bien mis en garde !

La bonne nouvelle, c'est que plus on apprend, plus on comprend et plus il devient facile d'éviter tous les pièges que je viens de citer. 

L’important est donc de se former et de ne jamais renoncer ! Avec de la patience et de la régularité, vous finirez toujours par atteindre vos objectifs. 
 

A très vite,

Bye bye,

 

René Milone

René