Comment faire les verts dans les paysages en peinture ?

Comment faire les verts dans les paysages en peinture ?

 

Si vous débutez en peinture, la peinture de paysage est probablement un domaine qui vous intéresse.

En effet, elle ne nécessite aucune préparation particulière, puisqu’il suffit de trouver un joli cadre à peindre pour pouvoir exercer votre passion sans retenue.

Mais si la peinture de paysage est une discipline passionnante, celle-ci peut également s’avérer être très difficile. Notamment au niveau des verts.

C’est d’ailleurs ce point précis qui va nous intéresser dans cet article.

Si j’ai décidé d’y accorder un article complet, c’est que peindre correctement les verts d’un paysage n’est pas quelque chose à la portée de n’importe quel amateur.

Pour y parvenir, il vous faudra maîtriser quelques règles de base que nous allons voir ici. 

 

 

1) Acheter ses verts ou se les fabriquer ?


Avant de commencer à voir les différentes techniques qu’il existe pour peindre les verts dans les paysages, commençons par le commencement : où se procurer les verts que vous utiliserez ?
 

Ici, deux écoles s’affrontent : ceux qui prônent les tubes de verts accessibles dans le commerce traditionnels, et ceux qui préfèrent se fabriquer leurs propres verts.


Il faut dire que les deux méthodes possèdent leurs avantages.


D’un côté, n’utilisez que les verts que l’on trouve en grandes surfaces vous permettra de garder toujours les mêmes teintes et de ne prendre aucun risque, tandis que se fabriquer ses propres verts vous permettra d’être plus précis, et de couvrir une palette de teintes bien plus grandes.

En effet, acheter ses verts en magasin est certes confortable, mais cela ne résout pas le problème de la variation de tonalité de la couleur !


Vous l’aurez peut-être déjà compris, mais mon avis sur cette question est plutôt tranché : à moins d’y être obligé, essayer toujours d’éviter de vous cantonner aux couleurs que vous trouverez sur le marché.

Fabriquer ses propres couleurs (ici ses propres verts) restera toujours plus précis, et permettra toujours plus de choses.  

 


 

2) Surveillez votre montre !
 

Comme nous le disions dans l’introduction, peindre un paysage n’est pas quelque chose d’aisé, bien au contraire. Surtout si le paysage en question est composé de beaucoup de végétation, et donc de beaucoup de teintes de verts différentes.


Pour réussir à parfaitement retranscrire la réalité sur votre tableau, il vous faudra accorder une grande importance à l’heure à laquelle vous peignez votre paysage.


En effet, les teintes de verts du matin ne seront absolument pas les mêmes que celles que vous pouvez retrouver en fin de journée !

Ainsi, mon meilleur conseil serait de n’utiliser qu’une gamme relativement restreinte de verts, et d’y ajouter d’autres couleurs au besoin.

Par exemple, je vous recommande d’ajouter du bleu à votre teinte de vert si vous peignez un paysage le matin tôt, et d’y ajouter des jaunes OU des rouges si vous le peignez en fin de journée.

 


 

3) Comment créer les différentes teintes de vert


Maintenant que vous avez les bases de la peinture des verts dans la peinture de paysages, nous allons pouvoir nous pencher sur l’élaboration des différentes teintes de vert qu’il est possible de faire à partir des couleurs primaires.

Je vous propose de commencer par les bases.

 

Les gammes de vert chaudes et froides

 

Pour obtenir une gamme de vert chaud ou froid, mélangez votre vert avec respectivement du jaune, et du bleu.

Ainsi, en mélangeant du jaune avec du bleu, on obtiendra du vert clair. Bien évidemment, c’est le rapport quantité de jaune/quantité de bleu qui définira la clarté de votre vert (plus il y a de jaune, plus votre vert sera clair).


Mais si la peinture de paysages et de verts se limitait à savoir peindre un vert clair et un vert foncé, cela se saurait.


En effet, si vous souhaitez devenir maître dans l’art de la peinture de paysage, il vous faudra savoir faire des teintes de vert plus subtiles.

 

Comment créer des verts gris et des verts kakis ?

 

Et parmi ces teintes difficiles à faire, se trouve les verts gris et les verts kakis.

Pour parvenir à créer ces couleurs, il vous suffira de mélanger un peu de noir avec du jaune.

C’est la teinte du jaune que vous aurez choisi qui va faire tirer votre vers tantôt vers le vert gris, tantôt vers le vert kaki.

Petite précision : prenez garde à bien ajouter du noir au jaune, et pas l’inverse. En effet, peu de noir suffira à faire virer votre jaune vers le vert gris/kaki, alors qu’il vous faudra beaucoup de jaune pour transformer du noir en vert.
 


 

 

4) L'importance de " rompre " les couleurs


Juste avant de découvrir ce dernier conseil, je vous rappelle qu'en ce moment vous pouvez rejoindre la formation "La Peinture c'est Facile!". Et profiter de plus de 400 heures de cours de peinture.

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En peinture, l’expression « rompre une couleur » signifie casser l’éclat de celle-ci, de la rendre plus naturelle.

Si vous souhaitez maîtriser la peinture des verts dans un paysage, vous devez absolument apprendre à rompre les couleurs de votre peinture.

En effet, toutes les couleurs - ou presque - présentent dans la nature sont rompues, il vous faudra donc impérativement transformer le vert artificiel qui sort de votre tube de peinture pour arriver à un résultat correct.

De plus, il est souvent utile de casser les zones autour d’une couleur vive pour rendre cette dernière très lumineuse, et donc pour la faire ressortir.

La bonne nouvelle, c’est qu’il est en réalité très facile de transformer une couleur artificielle en une couleur naturelle.

En effet, il suffit d’ajouter une goutte de rouge à votre vert pour « le rompre ».

 

 



Cet article à propos de la peinture des verts dans un paysage est à présent terminé.

J’espère sincèrement qu’il vous a plu, et qu’il vous a appris les bases de la peinture des verts.

Si c’est le cas, n’hésitez pas à me faire un retour pour me partager votre expérience, voire pour améliorer cet article !

À très vite pour de nouveaux articles autour de la peinture,

Bye bye !

 

René Milone

René