Peindre à la manière de Van Gogh

Vincent Van Gogh a eu une courte carrière, ce qui ne l’a pas empêché de devenir l’un des plus grands peintres au monde. Il s’est mis tardivement à la peinture et n’a vendu que deux tableaux de son vivant. Mais durant ses 10 années d’activité, il a d’abord copié ses maîtres puis réalisé au total plus de 350 toiles. C’est ce qui lui a permis de se perfectionner pour arriver à l’extraordinaire artiste que nous connaissons aujourd’hui.

Nous verrons dans cet article ses techniques de peintre afin que vous puissiez vous en inspirer et peindre à la manière de Van Gogh.

Vincent Van Gogh : une carrière courte mais prolifique

 

Van Gogh (1853-1890) s’est mis à la peinture à 27 ans. C’est-à-dire seulement dix ans avant sa mort. Il a réalisé ses œuvres majeures durant les deux dernières années de sa vie, alors qu’il avait quitté Paris et s’était installé à Arles. Le soleil, et plus exactement la lumière de la Provence, l’ont particulièrement inspiré.

Mais avant de peindre ses plus célèbres toiles que l’on connait aujourd’hui dans le monde entier, il a d’abord copié des dessins et des peintures, notamment celles de Jean-François Millet.

 

Paris et la découverte du contraste simultané

 

Puis en 1886, il part s’installer à Paris, espérant vivre de son art. Il y découvre les impressionnistes, puis le néo-impressionnisme avec les juxtapositions de touches divisées et de points de couleurs pures de Georges Seurat et Paul Signac. 

 

Arles et sa lumière vive

 

Puis, Van Gogh quitte l’agitation parisienne et s’installe à Arles en 1888. Durant ces deux dernières années de vie, il réalise plus de 200 tableaux et une centaine de dessins.

Dans une lettre à son frère Théo, il s’explique sur sa méthode : « des toiles faites vite, mais longtemps calculées d’avance ». En effet, il observait beaucoup avant de peindre.

En 1889, il passe une année à l’asile de Saint-Rémy. C’est là que vont naître, entre autres, Les Iris et sa Nuit étoilée.

 

Une reconnaissance tardive

 

Exposé grâce à son frère au 5e Salon des Indépendants en 1889, il réussit à gagner l’admiration de Monet et de Pissarro. 

 

En sortant de l’asile, il retourne à Paris, pour quelques jours seulement, ne supportant plus l’effervescence de cette ville. Il s’installe alors à Auvers-sur-Oise, au nord de Paris. C’est là, durant les deux mois précédant son suicide, qu’il a peint ses 70 derniers tableaux, dont le très expressif Champ de blé aux corbeaux.

 

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 Van Gogh, Champ de blé aux corbeaux, 1890

Utiliser un pinceau bien chargé en peinture

 

Vincent Van Gogh, comme beaucoup d’impressionnistes, n’avait pas peur d’ajouter de la matière à ses tableaux.

Sans doute a-t-il souvent utilisé le couteau pour peindre, créant ainsi une texture et du mouvement. Pour peindre à l’aide d’un couteau, vous devez positionner la lame sur la tranche et appuyer légèrement sur votre toile.

L’artiste produisait des empattements, surtout à la fin de la réalisation de sa toile, pour créer des textures en apposant beaucoup d’épaisseur.

Regardez sur son tableau Les Iris comment le peintre a créé de la profondeur. Il a ajouté beaucoup de matière sur le bas de son œuvre, ce qui donne un bel effet texturé. Alors que le haut de la toile (l’arrière-plan) est assez maigre, puisqu’on y voit encore la couche de fond.

 

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Van Gogh, Les Iris, 1889, huile sur toile

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Peindre le mouvement

 

Ajouter de l’épaisseur sur sa toile est utile pour créer de la profondeur, mais aussi pour exprimer le mouvement.

Peint depuis sa chambre d’asile à Saint-Rémy-de-Provence, La nuit étoilée, montre un ciel particulièrement agité (à l’image peut-être de son état mental au moment de sa réalisation). Le ciel qui occupe une très grande partie du tableau forme des vagues, il tourbillonne.

 

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Van Gogh, La nuit étoilée, 1889

 

Ajouter de l’épaisseur sur sa toile est utile pour créer de la profondeur, mais aussi pour exprimer le mouvement.

Peint depuis sa chambre d’asile à Saint-Rémy-de-Provence, La nuit étoilée, montre un ciel particulièrement agité (à l’image peut-être de son état mental au moment de sa réalisation). Le ciel qui occupe une très grande partie du tableau forme des vagues, il tourbillonne.

Peindre le mouvement

 

Ajouter de l’épaisseur sur sa toile est utile pour créer de la profondeur, mais aussi pour exprimer le mouvement.

Peint depuis sa chambre d’asile à Saint-Rémy-de-Provence, La nuit étoilée, montre un ciel particulièrement agité (à l’image peut-être de son état mental au moment de sa réalisation). Le ciel qui occupe une très grande partie du tableau forme des vagues, il tourbillonne.

 

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Van Gogh, La nuit étoilée, 1889

 

Ajouter de l’épaisseur sur sa toile est utile pour créer de la profondeur, mais aussi pour exprimer le mouvement.

Peint depuis sa chambre d’asile à Saint-Rémy-de-Provence, La nuit étoilée, montre un ciel particulièrement agité (à l’image peut-être de son état mental au moment de sa réalisation). Le ciel qui occupe une très grande partie du tableau forme des vagues, il tourbillonne.

Laisser ses touches de pinceau visibles

 

Les touches de pinceau de Van Gogh sont apparentes. Il les laisse visibles ce qui crée le mouvement et les effets de texture.

Il peint avec de petites touches fragmentées, de plus en plus épaisses, pour que les couleurs ne se mélangent pas. En effet, lorsque l’on peint rapidement, si la couche de fond n’est pas encore sèche, il faut appliquer ensuite une couche plus épaisse, pour qu’elle ne fusionne pas avec la précédente et que les couleurs restent vives. 

Cela demande beaucoup d’allers-retours entre la palette et le tableau. Peignez vite, par petites touches successives, en gardant une bonne distance avec votre toile pour visualiser l’effet donné et ne pas vous focaliser sur les détails.

Utiliser une palette vive

 

Dans une lettre à son frère Théo, écrite en 1882, Vincent Van Gogh détaille sa palette  : « Je me suis limité à des couleurs simples, en peinture à l’eau et en peinture à l’huile : ocre (rouge, jaune, marron), cobalt et bleu de Prusse, jaune de Naples, terre de Sienne, blanc et noir, à quoi s’ajoutent en plus petits tubes, le carmin, du sepia, du vermillon, ultramarin, jaune du Cambodge. »

C’est en s’installant à Arles, qu’il s’est mis à peindre avec des couleurs plus vives. Il aimait les contrastes forts, comme le jaune et bleu de son Ciel étoilé ou de sa tout aussi célèbre toile Terrasse du café, le soir

Plus le temps passe et plus, il a accentué les contrastes. Plus il a utilisé les couleurs vives, pures. Son style est précurseur de l’Expressionnisme et du fauvisme.

Il utilise la technique du contraste simultané des néo-impressionnistes qui consistait à juxtaposer des touches de couleur complémentaire. Cela donne des tableaux lumineux et très expressifs.

Pour utiliser cette technique, vous aurez besoin de patience. Plusieurs essais sont nécessaires avant de bien comprendre la logique de cette proximité des touches. Mais c’est un super exercice !

J’espère que cet article sur la peinture de Vincent Van Gogh vous aura donné envie de le copier.

Car c’est en examinant et surtout en expérimentant les techniques de différents peintres que l’on apprend et que l’on trouve petit à petit son style.

A vos pinceaux !