5 erreurs de débutants qui veulent peindre la neige et comment les éviter
Si vous débutez en peinture, cet article est fait pour vous !
Ensemble, nous allons voir comment éviter 5 erreurs courantes lorsqu’on s’attaque au défi de peindre la neige. Certaines maladresses peuvent freiner vos progrès, voire vous décourager, et c’est exactement ce que je veux vous éviter. Peindre la neige, ça peut paraitre un jeu d’enfant, mais en réalité, cela demande un peu de technique. Si on se contentait de sortir un blanc pur du tube et de l’étaler sur sa toile, ça serait trop simple.
Installez-vous confortablement, je vous explique tout ça !
Erreur n° 1 : utiliser uniquement du blanc, du noir et du gris
La première erreur consiste à représenter la neige uniquement avec du blanc, du noir et du gris, en particulier pour les zones d’ombre. Cela donne des tableaux fades et peu riches en couleurs.
Prenons un exemple avec une œuvre de Claude Monet intitulée La Pie. Les ombres de la neige sont rendues avec des tons mauves, violets ou bleutés, tandis que la neige en pleine lumière a des tonalités chaudes, légèrement jaunes. Ce contraste entre températures de couleur crée une belle dynamique. Si Monet s’était contenté de blanc pour les lumières et de gris pour les ombres, son tableau n’aurait pas eu le même impact.
--> Ajoutez une pointe d’ocre jaune au blanc pour créer une teinte légèrement chaude. Pour les ombres, mélangez du rouge et du bleu outremer à votre gris peut produire des nuances mauves subtiles. Cependant, le noir industriel a tendance à « salir » les couleurs, donc il vaut mieux créer son propre noir. Pour cela, mélangez de la terre d’ombre brûlée et du bleu outremer pour obtenir un noir personnalisé, que vous pourrez ajuster pour des teintes plus chaudes ou plus froides.
Voyez-vous la tonalité chaude apportée par le jaune ?
La Pie, Claude Monet, 1868-1869
Erreur n° 2 : peindre avec des couleurs trop vives
La deuxième erreur est de peindre, à l’inverse, des couleurs de neige exagérément vives. Dans une approche moderne ou semi-abstraite, ça fonctionne, mais si vous visez le réalisme, il faut modérer les saturations.
Par exemple, dans une œuvre de Tom Thomson, les ombres bleues de la neige sont extrêmement intenses, ce qui est parfait pour un style contemporain. Mais pour un rendu réaliste, observez plutôt les nuances douces dans ce tableau de Camille Pissarro Scène de neige à Éragny.
--> Si vous avez des couleurs trop vives sur votre palette, vous pouvez les neutraliser en ajoutant du blanc ou une couleur complémentaire (par exemple, un peu d’orange pour atténuer un bleu trop saturé). Attention toutefois à doser les complémentaires pour ne pas créer des teintes indésirables.
Erreur n° 3 : utiliser un pinceau sali d’autres couleurs
Une autre erreur courante est d’utiliser un pinceau mal nettoyé, ce qui salit les couleurs, notamment le blanc. Même une légère contamination peut donner un résultat terne.
Claude Monet, dans ses œuvres comme Les Meules de Foin, utilisait des touches de couleurs propres et juxtaposées pour obtenir des effets lumineux. Par exemple, au lieu de mélanger un gris directement sur sa palette, il appliquait des touches de bleu et de rouge côte à côte, laissant l’œil du spectateur faire le mélange.
--> Pour éviter de salir vos blancs, nettoyez soigneusement vos pinceaux ou utilisez deux pinceaux : un pour les couleurs claires et chaudes, et un autre pour les teintes sombres et froides. Cela limite les nettoyages répétitifs et préserve vos pinceaux tout en facilitant votre travail.
Avant de vous parler des 2 erreurs que la plupart des peintres font en peignant la neige, je vous rappelle qu'en ce moment vous pouvez rejoindre la formation " La Peinture c'est Facile ! " (cela peut être aussi une très très belle idée de cadeau !) ! Et profiter de plus de 400 heures de cours de peinture.
Si cela vous intéresse, vous pouvez cliquer ici pour profiter de 7 jours d'essai offerts en cliquant ici :
Erreur n° 4 : peindre des ombres trop foncées
La neige est très réfléchissante, même dans les zones d’ombre. Une erreur fréquente est de peindre ces ombres trop sombres sans tenir compte des réflexions lumineuses.
Regardez la peinture d’Alfred Sisley Neige à Louveciennes. Même dans les ombres, la neige conserve une luminosité douce grâce aux réflexions. C’est comme si la neige jouait le rôle d’un immense réflecteur, éclairant les zones d’ombre.
--> Pour reproduire cet effet, pensez à intégrer des tons clairs dans vos ombres et évitez les teintes trop opaques ou uniformes.
Erreur n° 5 : négliger les variations de tonalités
Enfin, la dernière erreur est de ne pas varier suffisamment les tonalités de la neige. Trop souvent, les débutants peignent toute la neige de la même couleur, sans différencier les zones de lumière, d’ombre ou les reflets.
--> Pour donner plus de réalisme à votre peinture, variez les teintes en jouant avec des blancs légèrement colorés, des gris subtils ou des reflets chauds ou froids selon la source de lumière.
Voilà, j’espère que cet article vous aura aidé à peindre la neige de manière plus réaliste. Amusez-vous bien et faites vos propres expériences.
Et maintenant, à vos pinceaux !