Peindre en plein air : méthodes, astuces et techniques

Vous le savez, je suis un grand amateur de la peinture de paysages. J’y ai d’ailleurs dédié beaucoup d’articles ! 

Aujourd’hui, le sujet que je voudrais évoquer concerne la peinture de paysages, mais pas que. 

En effet, ce qui nous intéressera tout au long de cet article comprend une infinité de potentiels sujets, y compris la peinture de paysages : la peinture en plein air. 

Enfant, lorsque l’on s’imagine un peintre en plein travail, on se représente souvent ce dernier assis sur un tabouret en bois, face à une magnifique montagne qu’il tente de reproduire à la perfection. 

Et bien c’est exactement cela que je vais vous apprendre à faire dans les prochaines lignes. Alors si la nature et tout ce qui s’y trouve vous inspire, préparez-vous à prendre des notes ! 
 

1. Les « must have » pour peindre en plein air

Comme vous pouvez vous en douter, peindre en plein air n’est pas quelque chose qui s’improvise. 

C’est même tout le contraire. 

En effet, peindre à l’extérieur implique beaucoup de contraintes propres à l’environnement, et vous devez absolument être préparé à cela avant de poser votre premier coup de pinceau. 

Dans le cas contraire, vous pourrez vite perdre l’envie de peindre à l’extérieur, alors même que c’était la raison pour laquelle vous vous étiez au départ intéressé à la peinture.  

Dans cette section, je vais vous lister quelques conseils et astuces pour éviter que votre expédition peinture ne tourne au fiasco. 

-    Conseil n°1 :

Trouvez de quoi poser votre palette de couleurs. Autrement dit, ne tenez pas cette dernière vous-même comme vous avez l’habitude de le faire dans votre atelier. 

Il est en effet important que vous gardiez vos mains aussi libres que possible pour changer de pinceau ou prendre un chiffon à n’importe quel moment. 

Il ne faut pas oublier que la peinture en extérieur est très souvent une peinture de précision. Il faut donc éviter au maximum de s’encombrer lorsque cela n’est pas nécessaire. 

-    Conseil n°2 :

Utilisez un chevalet solide et de qualité. Comme je l’ai dit, travailler en extérieur signifie que vous devez vous adapter à votre environnement, et pas l’inverse. 

Utiliser un chevalet de qualité et suffisamment stable vous permettra de pouvoir travailler sereinement si le vent se lève par exemple. C’est un détail qui peut sembler insignifiant mais croyez-moi ; c’est loin d’être le cas ! 

Utilisez des pinceaux de qualité et bien entretenus. La qualité de votre matériel est encore plus importante en extérieur que dans votre lieu de travail habituel. 

-    Conseil n°3 :

De plus, la peinture en extérieur est souvent très technique et pointilleuse, ce qui implique d’utiliser du matériel un minimum qualitatif ! 

Sans cela, vous risqueriez de ne pas obtenir le résultat dont vous rêviez ... et croyez-moi, il n’y a rien de pire que de faire X heures de voiture pour rater le tableau que l’on s’était tant imaginé !

-    Conseil n°4 :  

Placez votre chevalet de manière à exposer le moins possible votre toile au soleil. Si vous n’avez aucun moyen naturel de protéger cette dernière des rayons du soleil, vous pouvez toujours tendre une toile au-dessus de vous, à la manière d’un parapluie. 

Il est important de prendre cette précaution car travailler en plein soleil peut fausser votre perception de la température des couleurs. Ici aussi, croyez-moi sur parole : il est très désagréable de constater que la toile que l’on pensait réussie est en réalité ratée lorsque l’on l’emmène à l’intérieur ! 

-    Conseil n°5 :

Soyez patient ! N’oubliez jamais de profiter du moment : peindre en extérieur est une chance, alors ne laisser par une quelconque frustration vous gâcher ce moment. 

Alors ouvrez les yeux, et prenez le temps d’apprécier ce qui vous entoure à sa juste valeur. Après tout, c’est un peu pour cela que nous aimons tant cette discipline !

J’espère que ces 5 conseils vous permettront de profiter au mieux de vos sorties peinture (et donc sans être frustré du résultat final !). 

Mais pour réussir vos toiles en extérieur, il reste un point que je n’ai pas encore abordé dans cet article. Et même si j’ai pu brièvement le faire dans de précédents articles traitants de la peinture de paysages, ce point est si important que je me dois de lui dédier une partie entière. 
 

Avant de vous donner ma dernière astuce pour peindre en plein air, je vous rappelle qu'en ce moment vous pouvez rejoindre la formation "La Peinture c'est Facile!". Et profiter de plus de 400 heures de cours de peinture ! En ce moment, vous pouvez profiter de 7 jours d'essai offerts en cliquant ici :

Ne visez ni trop grand, ni trop beau 

Vous en avez à présent l’habitude, j’adore choisir des titres relativement flous et énigmatiques pour pouvoir les développer par la suite. 

Ici, ce que j’entends par « ni trop grand, ni trop beau », c’est qu’il ne sert à rien de s’obstiner à peindre chaque détail de votre sujet à la perfection. Ce serait même une grave erreur ! 

Mon conseil est donc celui-ci : concentrez-vous sur un ou deux grands éléments qui vous intéressent le plus. 

Essayez d'être extrêmement concentré sur ce que vous voulez peindre. Réfléchissez sérieusement à la raison pour laquelle vous voulez peindre une scène. 

En général, ce ne sont qu'un ou deux éléments qui vous attirent. Identifiez ces éléments, puis concentrez-vous sur eux.

Ce sont les stars de votre tableau, et celui-ci ne sera réussi que si vous parvenez à leur faire suffisamment bien hommage. Plus ils seront réussis, plus vous serez satisfait de votre œuvre ! 

Alors laissez-tomber tous les détails superflus que vous avez sous les yeux, et focalisez-vous à 100% sur quelques éléments clés de votre tableau. C’est le secret de la peinture en extérieur ! 

Ajoutez à cela tous les conseils que je vous ai donnés dans la partie 1 de cet article, et vous avez toutes les clés en main pour réussir vos sorties peintures. 

Et voilà ! Cet article/tutoriel à propos de la peinture en extérieur est à présent terminé. J’espère sincèrement qu’il vous aura aidé à mieux cerner les problématiques liées à la peinture en milieu naturel. Mais surtout, j’espère qu’il vous aura donné envie de prendre votre voiture et votre matériel pour aller peindre un paysage autour de chez vous ! 
 

À très vite pour de nouveaux articles, 

Bye bye !

René