Peindre une vague à l’acrylique : un tuto complet pour les débutants

L’été arrive et ça vous donne peut-être envie de peindre de belles marines. Si vous êtes débutant en peinture, pas d’inquiétude, je vais vous guider pas à pas pour créer une belle vague réaliste à la peinture acrylique. Préparez vos pinceaux et amusez-vous !

1. La couche de fond

Pour commencer, munissez-vous de votre toile et de peinture acrylique. 

J’utilise du bleu outremer pur, c’est-à-dire sorti du tube, pour faire un fond sur l’ensemble de la toile. Pas besoin de vous soucier d’un rendu parfaitement lisse et uniforme, car cette première couche sera entièrement recouverte par la suite. 

L’objectif est simplement de créer une base.

2. Dessiner les grandes lignes de votre vague

Maintenant que votre fond est posé, prenez un petit pinceau souple (personnellement, j’opte pour un pinceau en soie de porc numéro 1) et de la terre d’ombre brûlée. 

C’est avec cette couleur que nous allons esquisser les contours principaux de notre tableau. 

Imaginez la mer en arrière-plan, puis dessinez la silhouette de la vague et son rouleau, là où l’eau s’apprête à déferler.

3. L’arrière-plan : la profondeur de l’océan

Passons à l’océan derrière la vague. Appliquez du bleu Phtalo avec un pinceau langue de chat numéro 4 (toujours en soie de porc). 

Pour ajouter de la richesse à cet arrière-plan, intégrez de petites touches de cramoisi d’Alizarine et un peu de vert Phtalo. 

Passons à l’océan derrière la vague. Appliquez du bleu Phtalo avec un pinceau langue de chat numéro 4 (toujours en soie de porc). 

Pour ajouter de la richesse à cet arrière-plan, intégrez de petites touches de cramoisi d’Alizarine et un peu de vert Phtalo. 

Pour donner un effet de lointain et une légère impression de vagues, ajoutez un soupçon de blanc pour éclaircir subtilement cette zone, puis quelques touches de terre d’ombre brûlée et de bleu outremer pour créer un « noir » en les mélangeant. 

Appliquez cette teinte sombre par petites touches directement sur la peinture encore fraîche. Elles se fondront naturellement et donneront l’impression que l’arrière-plan recule. 

Laissez maintenant sécher cette partie et passez au premier plan.

4. L’avant-plan : la force de la vague

Pour cette étape, nous allons créer les zones les plus sombres de la vague. Mélangez du bleu outremer et du noir pour obtenir un noir bleuté très foncé. C’est avec cette couleur que nous allons remplir les parties les plus foncées de la vague.

Ensuite, nous allons réaliser un dégradé tout en douceur de ce noir bleuâtre vers un vert plus pâle. Pour cela, incorporez du vert Phtalo et fondez-le avec votre noir avant qu’il ne sèche.

Pour un effet plus doux, vous pouvez ajouter un peu de bleu turquoise aussi. 

Je reviens ensuite avec de la terre d’ombre brûlée que je fonds sur les côtés gauche et droit pour obtenir un vert légèrement plus foncé à ces endroits.

Pour un effet plus doux, vous pouvez ajouter un peu de bleu turquoise aussi. 

Je reviens ensuite avec de la terre d’ombre brûlée que je fonds sur les côtés gauche et droit pour obtenir un vert légèrement plus foncé à ces endroits. 

Nous allons poursuivre cette couleur sur les côtés gauche et droit avec du vert Phtalo, du blanc et un peu de bleu outremer.

Pour la partie la plus pâle de la vague, ajoutez plus de blanc et un peu de bleu turquoise. Fondez bien les bords de cette zone pour une transition harmonieuse. 

N’hésitez pas à rajouter, seulement par endroit, un peu de jaune à votre mélange pour donner plus de luminosité et de « punch » à votre couleur.

5. L’écume en mouvement

Nous sommes prêts à placer les crêtes et la mousse qui se trouvent dans l’ombre. Prenez un peu de blanc, de bleu outremer et un soupçon de noir pour obtenir un gris bleuté moyen. 

Appliquez ce gris en faisant attention de ne pas recouvrir complètement les zones claires que vous avez déjà peintes. Vous pouvez foncer légèrement certaines parties pour renforcer le contraste.

Maintenant, nous allons positionner la mousse et l’écume dans leur partie la plus éclairée. Gardez la belle couleur pâle que vous avez déjà préparée et ne la couvrez pas entièrement. 

Pour les crêtes à la base de la vague, là où l’eau est plus plate, utilisez des touches horizontales. Puis, au fur et à mesure que la vague monte, optez pour des touches plus obliques. 

Dans la partie la plus éclairée de la vague, quelques touches plus pâles sont les bienvenues, mais attention à ne pas en abuser. 

Parfois, un gris légèrement plus foncé à l’avant de la partie la plus pâle de la mer peut créer des contrastes très intéressants.

6. Les touches finales : lumière, contraste et projections

Lorsque votre arrière-plan est suffisamment sec et que la peinture ne se mélange plus, il est temps d’utiliser le blanc pur pour créer la lumière. N’hésitez pas à monter assez haut avec vos touches, mais n’en mettez pas trop, juste ce qu’il faut. Effleurez à peine la toile pour simuler la mousse et l’écume sous le soleil. 

Pour les projections et le mouvement de l’eau, faites attention à bien suivre le sens du roulement de la vague. L’idée est de donner vie à l’eau en mouvement.

Pour les éclaboussures, c’est un jeu d’enfant ! Prenez un pinceau éventail légèrement humidifié avec de l’eau et du blanc. La peinture doit être assez liquide, mais pas trop. Le pinceau éventail, avec ses soies de porc rigides, est parfait pour cela.

Ensuite, avec le manche d’un pinceau ou d’un couteau à peindre, vous pouvez rouler votre doigt sur les poils pour créer des projections. Concentrez ces projections autour de la vague principale. Si quelques gouttes tombent un peu plus bas, pas d’inquiétude ! Vous pouvez toujours les atténuer ou les faire disparaître en repassant dessus avec les couleurs de l’arrière-plan (bleu outremer, cramoisi). En ajoutant plusieurs couches, vous pourrez les faire disparaître complètement si vous le souhaitez.

Pour donner du relief à l’écume et à la mousse, je vous conseille d’ajouter un peu de foncé dessus. Cela donne de l’épaisseur à votre vague, du relief, transformant votre toile en deux dimensions en une œuvre qui semble en trois dimensions.

J’espère que ce petit tutoriel vous a plu et vous a donné envie de vous lancer ! La peinture acrylique est très versatile et permet de créer de superbes effets. Il n’y a pas de limite de temps pour créer votre tableau. Plus vous y consacrez de temps et que vous jouez avec la peinture, plus votre œuvre gagnera en richesse et en réalisme. Le plus important est de vous amuser et de laisser votre créativité s’exprimer. 

Alors, qu’avez-vous pensé de ce tutoriel ? Dites-moi en commentaire si ça vous a aidé.

À vos pinceaux et à la semaine prochaine !