Comment arrêter de procrastiner en peinture et enfin finir ses tableaux : 5 astuces pour passer à l’action
Vous n’avez pas le temps de peindre et pourtant l’envie est toujours là ? Rassurez-vous, je suis également confronté à cette difficulté. Et puis, entre le manque de temps, la fatigue et parfois la motivation qui s’échappe, nous avons tous de quoi se sentir parfois découragé. Si vous voulez progresser en peinture, mais que le quotidien vient tout bousculer, je vais vous donner 5 astuces directement applicables. Voici mon plan anti-procrastination conçu pour les peintres, pour vous aider à avancer sur vos tableaux même quand tout semble vous freiner.
1. Identifier le vrai blocage pour passer à l’action
Avant de pouvoir avancer, comprenez pourquoi vous êtes coincé.
La dernière fois que ça m’est arrivé, je travaillais sur un grand tableau : la première couche mettait une éternité à sécher… et, sans que je m’en rende compte, je m’étais aussi un peu détaché émotionnellement de la toile. Vous voyez le problème ? On croit qu’on n’a « pas envie », mais en réalité, quelque chose nous freine en coulisses. Et c’est ce quelque chose qu’il faut débusquer pour se « débloquer ».
Chez la plupart des peintres, le blocage provient de l’un de ces trois ennemis :
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Le manque de temps : vous attendez le créneau parfait de 3 heures qui n’existe pas et voilà la procrastination qui s’installe.
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Le manque d’énergie/de motivation : après une longue journée, peindre peut sembler insurmontable.
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La peur de l’échec : peur de rater, de « gâcher » le tableau.
✅ Repérer votre obstacle principal est déjà un premier pas vers la reprise.
2. Gérer le manque de temps : adopter les micro-séances
On visualise souvent la peinture comme un long moment de calme et de concentration. Sauf que la vraie vie, c’est le téléphone, les enfants, la lessive, etc. Autant dire que le « créneau parfait » n’arrive jamais.
✅ La solution : travailler par sessions courtes.
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5, 10, 20 minutes… tout est bon à prendre.
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Une petite portion du tableau à la fois : juste le ciel, une ombre, une colline.
Le but n’est pas de finir : c’est de maintenir le lien avec votre tableau. Peindre un peu vaut infiniment mieux que repousser encore et encore.
> Retenez ceci : 1 vaut mieux que 0.
3. Gérer le manque d’énergie : la motivation vient grâce à l’action
On attend souvent d’avoir envie de peindre pour commencer. En réalité, l’envie apparaît après avoir commencé.
Pour faciliter le passage à l’action :
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Tenez un petit journal de peinture : j’en ai déjà parlé dans un précédent article. Cela entretient la créativité.
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Créez un rituel : une musique, une lumière, une bougie, etc. Votre cerveau comprendra que c’est le moment de peindre.
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Fractionnez votre projet : aujourd’hui le fond, demain le dessin,etc. Vous verrez qu’en plus, c’est moins intimidant.
Vous serez surpris de la facilité avec laquelle l’énergie vous reviendra une fois les pinceaux en main.
Fractionnez votre travail
4. Gérer la peur de l’échec : où la magie du hasard
La peur de rater paralyse beaucoup d’artistes.
Pour la faire taire :
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Prenez des photos à chaque étape : cela vous permettra de constater vos progrès et vous rassurera en cas de doute.
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Analysez les œuvres d’autres artistes : harmonies colorées, compositions, textures. S’inspirer nourrit la confiance !
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Autorisez-vous à tester : mieux vaut une peinture imparfaite qu’un tableau jamais terminé.
> N’oubliez jamais que se tromper fait partie du chemin artistique, et parfois, un « raté » peut devenir une merveilleuse surprise. Vous n’êtes pas à l’abri de créer votre tarte Tatin, ou votre Poutine (pour les Québecois) ! Ces deux spécialités culinaires n’auraient pas vu le jour sans un heureux hasard.
5. Le travail préparatoire : avancer même sans peindre
Même les jours où vous ne pouvez pas peindre, il est possible de progresser :
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préparer la toile, poncer, appliquer la couche de fond ;
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faire un croquis rapide pour planifier la composition ;
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réfléchir aux futures couleurs, aux valeurs, aux ombres ;
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noter des idées pour la prochaine séance.
Tout cela entretient le lien avec votre peinture et parfois, la reprise devient naturelle après une simple phase d’observation.
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Le plan anti-procrastination en résumé
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Identifiez votre blocage principal.
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Choisissez une petite action au lieu d’attendre le « bon moment ».
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Créez un rituel pour entrer plus facilement dans l’ambiance.
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Fractionnez votre projet pour le rendre moins intimidant.
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Photographiez chaque étape pour visualiser les progrès.
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Continuez à nourrir le tableau, même sans peindre.
N'ayez pas peur de l'échec !
À retenir : mieux vaut 10 minutes de peinture par jour que 3 heures… jamais.
J’espère que cet article vous aidera à retrouver le plaisir de peindre, même par petites touches. Maintenant, j’aimerais beaucoup lire vos expériences : qu’est-ce qui vous bloque le plus ? Et quels conseils pensez-vous mettre en place directement ?
À la semaine prochaine !




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