Guide pour bien choisir ses pinceaux et réussir vos créations
Vous débutez en peinture et vous voilà face à un rayon entier de pinceaux aux formes étranges, aux manches plus ou moins longs et aux noms qui ne vous disent pas grand-chose. Pas de panique, je vais tout vous expliquer.
Dans cet article, je vous guide pas à pas pour choisir les bons pinceaux, comprendre leurs différences et surtout éviter les achats inutiles.
Choisir la bonne longueur du manche
C’est un détail qu’on néglige souvent, et pourtant : la longueur du manche change vraiment la façon de peindre.
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Les manches courts sont parfaits pour peindre de près, sur des supports comme le bois, le carton ou des petits formats. On les retrouve souvent en peinture décorative (motifs floraux sur des boîtes ou des meubles).
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Les manches longs, eux, sont les préférés des artistes de chevalet. On les utilise debout, en tenant le pinceau par le bout du manche. Cela permet de garder du recul sur la toile, de voir l’ensemble de l’œuvre et de peindre plus librement. C’est un peu déroutant au début, mais c’est une habitude à prendre, surtout si vous travaillez sur de grands formats.
Bien comprendre les différents types de poils
Le cœur du pinceau, c’est sa fibre. Elle détermine la sensation, la texture et même la durabilité.
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Les poils de porc (ou soies) sont rigides et laissent des traces visibles. C’est parfait si vous aimez les effets texturés ou les empâtements façon impressionniste. Des artistes comme Picasso ou Renoir les utilisaient beaucoup.
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Les fibres synthétiques (nylon, acrylique, Taklon) sont plus souples et offrent un rendu plus lisse. Elles conviennent aussi bien à l’acrylique qu’à l’huile. Personnellement, j’utilise surtout les pinceaux Rosemary & Co, une marque anglaise que j’adore pour leur ressort et leur longévité.
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Les poils naturels, comme la martre, sont très doux et précis, idéaux pour les détails. Mais ils sont devenus rares et chers, sans parler des questions éthiques. La plupart des artistes se tournent aujourd’hui vers les alternatives synthétiques, de très bonne qualité d’ailleurs.
Connaître les différentes formes de pinceaux
Chaque forme a sa personnalité et son rôle.
Voici les principales :
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Filbert (ou langue de chat) : mon préféré ! Il est polyvalent et permet aussi bien les larges aplats que les traits précis. C’est l’équivalent d’un pinceau rond et d’un pinceau plat mais dans un seul pinceau. Avec trois tailles différentes, vous pouvez quasiment tout faire.
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Pinceau plat : idéal pour les aplats nets, les angles droits ou les fonds comme un ciel ou un mur.
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Pinceau rond : parfait pour les lignes, les petits détails ou les signatures.
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Traineur, traceur ou liner (ou pinceau à réservoir) : long et fin, il permet de tracer des lignes continues avec une peinture bien fluide ou pour faire les moustaches d’un chat.
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Pinceau éventail : conçu pour le sfumato, cette technique qui fond les couleurs entre elles. Beaucoup pensent à Bob Ross et ses sapins, mais à l’origine, il sert à créer de beaux dégradés. Petite mise en garde : les éventails synthétiques ont tendance à coller quand ils sont mouillés.
Savoir reconnaître un pinceau de qualité
Un bon pinceau, c’est un petit investissement, mais il vous accompagnera longtemps.
Voici quelques repères simples :
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Le sertissage de la virole : la partie métallique entre les poils et le manche doit être solidement fixée, profondément enfoncée dans le bois. Si elle bouge ou semble juste collée, passez votre chemin.
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Méfiez-vous des pinceaux bas de gamme.
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Parmi les marques fiables, je vous recommande Princeton, Raphael, Rosemary & Co et Pébéo Mistral.
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Entretenir vos pinceaux pour les garder longtemps
Un bon entretien, c’est la clé pour éviter de les racheter tous les mois.
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Pour la peinture à l’huile : commencez par un nettoyage au solvant, puis lavez avec du savon doux et de l’eau tiède.
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Pour l’acrylique : de l’eau et du savon suffisent, tant que vous nettoyez tout de suite après usage.
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Ne frottez pas les poils contre un chiffon rugueux, et ne les laissez jamais sécher la tête en bas dans un pot.
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Séchez-les à plat ou suspendus poils vers le bas, et laissez un peu de savon dans les poils pour les protéger.
❌Et surtout, n’utilisez pas les mêmes pinceaux pour des techniques différentes. Un pinceau abîmé par le solvant ne fera jamais de belles touches à l’acrylique.
Acheter le matériel minimum et nécessaire
Pour débuter, inutile d’avoir quinze pinceaux différents.
Trois bons filberts de tailles variées et un pinceau plat feront parfaitement l’affaire.
L’important, c’est d’apprendre à bien les utiliser et à les entretenir correctement.
Et maintenant, à vous de jouer ! Mais avant cela, dites-moi si vous avez déjà trouvé votre forme de pinceau préférée. Dites-le-moi en commentaire !
J’adore découvrir vos retours.
A vos pinceaux !

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